L'offre de Meta pour restreindre l'utilisation des données publicitaires est refusée par les régulateurs de l'UE, selon des informations rapportées
Meta Platforms, la société mère de Facebook, s'est approché de l'Union Européenne avec une proposition visant à restreindre l'accès à ses données publicitaires à des concurrents dans le domaine des petites annonces en ligne au sein de Facebook Marketplace. L'objectif étant de mettre un terme à une enquête sur une potentielle violation des règles antitrust de l'UE. Selon plusieurs individus bien renseignés, cette proposition n'a pas trouvé l'écho escompté auprès des instances européennes.

Les détails de la proposition de Meta Platforms
Des sources proches du dossier affirment que le géant des réseaux sociaux a non seulement proposé de limiter le recours à certaines données publicitaires de ses compétiteurs, mais a également évoqué une éventuelle restriction dans l'utilisation de ces mêmes données pour concevoir des produits pouvant nuire à ses propres annonceurs. Néanmoins, la proposition initiale semble insuffisante pour effacer les problèmes antitrust soulevés par l'Union Européenne.
Le besoin d’une voie claire pour Meta
Mis à part la limitation des données publicitaires, Meta cherche à trouver d'autres voies pour déminer les accusations de violation des lois antitrust portées par l'UE. "Il n'est cependant pas prévu que Meta améliore son offre", affirme un informateur anonyme. Il signale en suite que le régulateur britannique s'est exprimé favorablement concernant l'offre de Meta, la considérant comme une réponse appropriée à ses inquiétudes.
La menace des sanctions financières
Pour les entreprises ne respectant pas les lois antitrust européennes, les conséquences peuvent être catastrophiques avec des amendes atteignant jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires mondial.
Résolution d'enquête et accusations antitrust
Depuis juin dernier, Facebook cherche à résoudre l'enquête de l'UE initiée contre elle. Les clauses spécifiques de l'offre de Meta n'ont été révélées qu'en décembre dernier. À ce jour, ni la Commission Européene, ni Meta n'ont commenté cette situation.
Abus de position dominante
En décembre, l'autorité antitrust de l'UE a accusé Meta de jouer de façon abusive de sa position dominante en connectant directement Facebook Marketplace, son service de petites annonces en ligne, avec son réseau social principal. En outre, l'UE reproche à Meta d'appliquer des conditions commerciales déloyales à d'autres services de petites annonces en ligne lorsque ces derniers se promeuvent sur les deux plateformes principales de Meta, à savoir Facebook et Instagram. Lors d'une audience à huis clos en début de mois, Meta a réfuté les accusations de l'UE.
Commentaires
Soyez la première personne à écrire un commentaire !
Ajouter un commentaire
Plus d'articles à lire
Meta poussé par Londres à protéger les enfants avec le chiff...
Le 20 septembre 2023
Elon Musk veut rendre X (ex-Twitter) payant !...
Le 19 septembre 2023
TikTok accusé d'inciter au suicide chez les jeunes : un cas ...
Le 18 septembre 2023