Une étude britannique réfute l'impact négatif de Facebook sur le bien-être
Les réseaux sociaux et particulièrement Facebook, seraient-ils vraiment responsables d'une dégradation de la santé mentale ? Si des analyses antérieures ont tendance à le penser, une récente étude de l'Institut d'Oxford sur Internet semble quant à elle, dissiper cette idée reçue.

Facebook, un impact sur le bien-être ?
D'après l'étude d'Oxford, le poids de Facebook sur le bien-être psychologique de ses utilisateurs serait négligeable, voire potentiellement bénéfique dans certains cas. Conduite sur des données massives incluant près d'un million de personnes dans 72 pays sur une période de 12 ans, cette recherche semble contredire les résultats précédemment établis par de nombreux chercheurs, dont ceux du célèbre Institut de technologie du Massachusetts (MIT).
L'impact de Facebook en détail
Cette nouvelle étude, fondée sur des chiffres conséquents de Facebook et des données du célèbre institut d'études Gallup, n'a pas trouvé de lien direct entre l'utilisation de Facebook et un éventuel recul du bien-être. Au contraire, un lien "faible mais significatif" a été constaté entre l'utilisation du réseau social et un léger accroissement du bien-être chez la population jeune, et ce, à l'échelle internationale. Toutefois, ces résultats, intéressants mais relativement limités, ne peuvent être extrapolés à l'ensemble des plateformes en ligne, surtout que Facebook n'est pas le réseau social le plus populaire dans toutes les régions du monde, celle-ci cédant parfois la place à d'autres comme YouTube ou TikTok.
Un débat nécessaire sur l'influence des réseaux sociaux
Il semble donc indispensable d'orienter le débat autour des réseaux sociaux vers des recherches plus pragmatiques et empiriques. Il est tout aussi crucial de ne pas abandonner ce sujet de la responsabilité des réseaux sociaux sur la santé mentale. Enfin, il convient de mentionner que cette étude a été librement commandée par Facebook pour la fourniture de ses données, sans pour autant influencer les résultats.
Le discrédit des recherches précédentes
En 2021, Frances Haugen, ingénieure et ancienne employée de Facebook, avait divulgué plus de 20 000 pages de documents internes, alléguant que le réseau social privilégiait ses bénéfices au détriment de la sécurité de ses utilisateurs. En réponse à ces accusations, le patron de Meta, anciennement Facebook, a qualifié ces déclarations de tentative pour dépeindre "une image fausse de notre entreprise". Le fait est que Meta fait face à de nombreuses plaintes judiciaires l'accusant d'avoir des effets péjoratifs sur la santé mentale des jeunes utilisateurs.
Conclusion
En somme, qu'il s'agisse de Facebook ou d'autres réseaux sociaux comparables, le dernier mot n'a pas encore été prononcé concernant leur impct sur la santé mentale des utilisateurs, surtout chez les plus jeunes. Les divergences actuelles entre chercheurs prouvent bien que la question mérite encore d'être creusée.
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