Selon des recherches américaines, l'algorithme de Facebook n'influence pas les convictions politiques des utilisateurs

Temps de lecture : 1 minute environ

·

Publié le 27 juillet 2023

·

Par Sébastien Sébastien

Dans le cadre de l'élection présidentielle américaine de 2020, une série de recherches ont été menées pour étudier l'impact des algorithmes des réseaux sociaux sur la division de la société. Les résultats, publiés dans les prestigieuses revues "Science" et "Nature", discréditent l'affirmation courante selon laquelle les bulles d'information sur les réseaux sociaux sont à l'origine de nombreux problèmes de la démocratie contemporaine aux États-Unis. Les résultats de ces études, provenant de plusieurs universités américaines, contredisent la croyance populaire selon laquelle Facebook façonne les opinions politiques des utilisateurs.

Selon des recherches américaines, l'algorithme de Facebook n'influence pas les convictions politiques des utilisateurs

L'origine des études

Les recherches, qui ont eu lieu durant l'élection présidentielle de 2020 aux États-Unis, ont été menées par un groupe de scientifiques de diverses universités américaines. Ces chercheurs ont eu accès aux données internes de Facebook, grâce à une autorisation accordée par Meta, la société mère du réseau social. Cette opportunité sans précédent a permis aux chercheurs de mener des expériences en modifiant le vécu en ligne des utilisateurs de Facebook.

Les conclusions de l'étude

Les conclusions de ces études indiquent qu'il est peu probable que la modification des algorithmes de Facebook infuence les opinions politiques des utilisateurs. Enfait, ces études ont révélé que les "bulles d'information" des réseaux sociaux ne sont pas en responsable des problèmes actuels de la démocratie américaine.

Effet de "ségrégation idéologique"

Nonobstant, une des études a identifié un phénomène de "ségrégation idéologique" qui affecte davantage les utilisateurs conservateurs de Facebook. Il a été constaté que ces utilisateurs avaient tendance à être confinés dans une bulle idéologique, comparativement aux utilisateurs de gauche. De plus, 97% des publications reconnues comme fausses étaient plus fréquemment consultées par les conservateurs que par les progressistes.

Un champ d'observation limité

Les chercheurs ont admis que la période de trois mois pendant laquelle l'observation a eu lieu ne sufisait peut-être pas pour identifier un effet tangible au vu de la polarisation politique accrue qui sévit aux États-Unis depuis plusieurs décennies.

Sébastien

Article écrit avec passion par Sébastien

C'est Sébastien à vos côtés. Les réseaux sociaux ? Mon terrain de jeu ! Je décrypte pour vous les mouvements et les murmures du monde digital. Et quand je déconnecte ? Rien de tel qu'un bon film d'auteur pour décompresser.

Partager :