Elon Musk ferme les yeux sur la présence de néo-nazis sur Twitter

Temps de lecture : 2 minutes environ

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Publié le 6 septembre 2023

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Par Marlène Marlène

Le célèbre Elon Musk, identifié par son actuelle direction du réseau social X (ex-Twitter), orchestre une bataille intense contre la Ligue Anti-Diffamation (ADL). Lançant des allégations d’attaques infondées sur le réseau, Musk est fermement convaincu que le groupe tend à risquer le futur d'X, lui attribuant une forte inclinaison antisémite.

Elon Musk ferme les yeux sur la présence de néo-nazis sur Twitter

L'accusation contre la Ligue Anti-Diffamation

Le milliardaire surprenant la scène avec une décision brusque, envisage de lancer une action en diffamation contre l'ADL. Il n'est pas étrange d'identifier Musk avec de telles initiatives; souvenons nous de sa tentative passée d’organiser un duel de boxe avec Mark Zuckerberg. Aujourd'hui, sa nouvelle cible d'attention est la Ligue Anti-Diffamation.

De son côté, l'ADL revendique la lutte contre l'antisémitisme. Selon le récit de Musk, l'association serait en grande partie responsable de la diminution de 60 % des revenus publicitaires de X. Pour défendre l'honneur du réseau social, une action en justice serait donc essentielle.

La véritable culpabilité de l'ADL ?

La question de fond est : l'ADL est-elle véritablement en faute pour la chute de revenus de X ? Musk assure que l'organisation a exercé une pression considérable sur les vendeurs d’espace publicitaire, les incitant à abandonner leur campagne publicitaire sur le réseau social.

D'autre part, aucun élément concret ne vient étayer cette affirmation. Cependant, deux marques publicitaires ont publiquement cessé leur campagne sur X, exposant que leurs messages publicitaires apparaissaient aux côtés de tweets néo-nazis. Cette alarme aurait dû capter l'attention de Musk, qui décide, à son inverse, d'attribuer la faute à l'ADL pour avoir relevé cette occurrence.

Une accusation basée sur des affirmations trompeuses ?

L'affaire prend une tournure particulière quand Musk s'oppose aux études de l'ADL et du Centre contre la haine numérique, les qualifiant de fausses. Selon le PDG de X, les impressions de discours haineux ont diminué depuis son advent à la direction de la société, en dépit des études signalant une hausse exponentielle de tels discours après son intronisation.

En vue de riposter, Musk porte plainte contre le Centre pour la haine numérique en prenant l’enemi pour coupable, en arguant qu'il sabotait la plateforme grâce à leurs rapports critiques envers X. Le recours à cette stratégie se répète face à l'ADL, esquivant notamment les critiques de sa mauvaise gestion. Plutôt que de faire face aux implications de sa gestion d'entreprise, Musk préfère pointer du doigt les organismes externes éventuels véhicules de son déclin, pour mieux se position de défenseur de la liberté d'expression.

Marlène

Article écrit avec passion par Marlène

Chez Regards sur le Numérique, je suis Marlène, votre vigie des tendances digitales. Je scrute les réseaux sociaux, dénichant les évolutions et les innovations qui façonnent notre ère connectée. Hors ligne, je me plonge dans la littérature classique, voyageant à travers les époques.

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